Les océans absorbent une grande partie du CO2 rejeté dans l'atmosphère par l'homme. Ces puits de carbone fonctionnent grâce à deux types de mécanismes, qui entraînent le gaz carbonique dissous dans les couches profondes de l'océan : la pompe physico-chimique, et la pompe biologique.
- La pompe physico-chimique activée naturellement par la circulation océanique : le refroidissement des eaux de surface accroît leur capacité à dissoudre du CO2 atmosphérique, en augmentant leur densité. Ces eaux plongent alors en profondeur avec leur charge en CO2.
- La pompe biologique qui fait appel à un mécanisme biologique jouant le rôle de pompe à carbone : celui ci entre dans la chaîne alimentaire via le phytoplancton (algues type diatomées) en suspension dans les eaux de surface qui consomme le dioxyde de carbone dissous par photosynthèse ; d'autres organismes marins fixent le carbone dans leurs coquilles calcaires (algues type coccolithophoridés, foraminières...). Une partie du carbone fixé finit au fonds des océans sous forme de particules détritiques plus denses que l’eau.
Cette pompe contribuerait donc à diminuer ce gaz à effet de serre et permettrait de lutter contre le réchauffement climatique par sequestration du cabone. Ainsi, dans les océans, près d'un tiers du CO2 anthropique rejeté dans l'atmosphère serait absorbé.
Pour en savoir plus sur la pompe biologique à carbone et les recherches en cours :
- Site Sagascience du CNRS : Cycle du carbone, effets anthropiques. CO2 : la pompe biologique
- Site Actu-Environnement : La capacité biologique de captage de CO2 par les océans ne pourra pas être dopée artificiellement
- Cours en ligne de B. Quéguiner intitulé "Introduction à la biogéochimie", également accessible sur la page web des Ressources pédagogiques en ligne en écologie
- Article sur le rôle du fer dans la pompe biologique à carbone : l'effet du fer sur l'effet de serre
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